Ousmane Sonko, leader de Pastef, a été reconnu coupable de diffamation à l’encontre de Mame Mbaye Niang. En conséquence, il a été condamné à deux mois de prison avec sursis et à verser 200 millions de francs CFA en dommages et intérêts au plaignant.
Me Baba Diop, avocat spécialisé dans les questions de diffamation, a averti que si Sonko commet la même faute à l’avenir, sa peine pourrait être bien plus lourde. En cas de récidive, il serait non seulement condamné à purger sa peine de deux mois de prison avec sursis, mais également à une peine beaucoup plus sévère.
Me Baba Diop prédit que les juges ne seront pas aussi cléments envers Sonko la prochaine fois, car ils estimeront que la peine précédente n’a pas été suffisamment dissuasive. Si Sonko est condamné à une peine de trois mois avec sursis, il perdra ses droits civiques et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle de 2024. Cette décision pourrait avoir des conséquences importantes pour Sonko.
Le leader de Pastef a toujours démenti les accusations portées contre lui et a déclaré que la condamnation était politiquement motivée. La prochaine élection présidentielle au Sénégal est prévue en 2024, et il reste à voir si Sonko pourra y participer en tant que candidat. Cette décision dépendra en grande partie de son comportement à l’avenir et de sa capacité à éviter toute nouvelle condamnation.

