Le classement annuel de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières (RSF) place le Sénégal parmi les pays qui ont le plus reculé. RSF pointe du doigt la forte dégradation des conditions de sécurité pour les journalistes dans le pays.
En réponse à ce classement, le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, déclare que “le Sénégal n’a pas de leçons à recevoir d’un pays ni d’une organisation en matière de liberté de la presse”. Selon lui, le gouvernement du Sénégal est attaché à l’Etat de droit, au respect des droits de l’homme, à la liberté d’opinion et à la liberté de presse pour la vitalité de la démocratie et non par souci de classement.
Abdou Karim de rappelle que la liberté de presse ne signifie pas l’impunité des journalistes. Tout délit commis par voie de presse doit être jugé par la justice, comme dans toutes les démocraties. Le gouvernement encourage ainsi la tenue des prochaines assises de la presse pour permettre aux acteurs du secteur de retrouver les vertus et l’éthique de la presse d’antan.
Enfin, le porte-parole du gouvernement souligne que “si les médias internationaux choisissent d’installer leur bureau régional à Dakar ou d’y trouver refuge, ce n’est pas seulement pour la douceur du climat de notre capitale mais aussi et surtout pour un autre climat : celui de la liberté”.