Lors du procès opposant Ousmane Sonko à Adji Sar, la partie civile a réclamé une somme colossale de 1,5 milliard de FCFA à titre de dommages et intérêts. Par ailleurs, elle a demandé au juge de la Chambre criminelle de Dakar de fixer la contrainte par corps au maximum, dans le but de mettre l’accusé hors d’état de nuire.
L’avocat de la partie civile, Me El Hadji Diouf, a souligné avec conviction : “Une femme n’a que son intimité.” Poursuivant lors de sa plaidoirie, l’avocat a mis en avant les souffrances endurées par Adji Sarr depuis le début de cette affaire. Il a souligné que non seulement elle a subi des épreuves difficiles, mais en plus, son intimité de femme a été déshonorée.
Alors que la défense de Ousmane Sonko cherche à préserver les droits et la liberté de l’accusé, la demande de mise hors d’état de nuire met en évidence l’intensité des tensions entourant cette affaire. La bataille juridique qui se joue dans cette salle d’audience cruciale pourrait bien déterminer l’avenir politique et judiciaire de Ousmane Sonko, tout en ouvrant des débats plus larges sur les questions de genre, de respect de l’intimité et de la justice équitable.