Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a exprimé sa condamnation ferme envers les actes de saccage inacceptables perpétrés tant sur les biens publics que privés au sein des universités. À la suite de manifestations survenues dans tout le pays, le SAES a tenu une réunion de son bureau national afin d’examiner la crise actuelle, en particulier celle qui sévit au sein des universités publiques.
Dans un souci de stabilité sociale nationale basée sur le dialogue et la concertation, le SAES exprime sa vive préoccupation face à la situation socio-politique tendue qui prévaut actuellement. Le syndicat regrette et condamne toutes formes de violence, rend hommage aux victimes et présente ses condoléances aux familles endeuillées ainsi qu’au peuple sénégalais. Il exprime également sa solidarité et sa compassion envers les blessés, leur souhaitant un prompt rétablissement.
Le SAES condamne fermement le saccage inacceptable des installations universitaires, comprenant les salles de cours, les bureaux, les restaurants universitaires, ainsi que les véhicules utilisés par le personnel et le patrimoine universitaire. Il exprime sa solidarité envers les camarades et toutes les personnes victimes de ces actes de violence et de vandalisme.
Le syndicat appelle au calme et à la retenue, tout en interpellant le Président de la République, le gouvernement, les acteurs politiques, la société civile et les forces vives de la nation afin de pacifier l’espace public et d’engager un dialogue sincère entre tous, sans distinction.
Le SAES demande à l’État de remplir pleinement son rôle de garant des libertés individuelles et collectives, d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans le respect de la loi, ainsi que d’assurer une justice équitable pour tous les citoyens.
Il informe enfin l’opinion publique nationale et internationale que malgré les efforts des chercheurs et enseignants-chercheurs pour rétablir un calendrier universitaire normal, la situation politique délétère et les dommages infligés aux infrastructures pédagogiques risquent de compromettre tous les sacrifices consentis jusqu’à présent.