Selon un article de Enquête paru ce jeudi, Ousmane Sonko, président du parti Pastef, pourrait être poursuivi une fois de plus par la justice. Le journal, citant des sources concordantes, affirme que la police et la gendarmerie ont rassemblé des éléments de preuve pour étayer de nouvelles accusations contre le leader politique.
Le premier motif d’accusation, selon Enquête, serait les appels de Sonko à la désobéissance civile contre la justice, qualifiant ses procès de «farces judiciaires». Le deuxième élément qui pourrait amener Ousmane Sonko devant la justice serait l’ouverture d’une enquête contre X annoncée par le procureur de la République, Abdou Karim Diop.
En effet, si l’enquête vise les personnes interpellées lors des manifestations de juin pour des accusations de terrorisme et de participation à un mouvement insurrectionnel, le procureur cible surtout l’anonyme «X», d’après Enquête.
De plus, le journal rapporte que l’Ageroute et le Cetud sont en train d’évaluer les dégâts causés lors des manifestations de juin sur les chantiers du Bus Rapid Transit (BRT), ce qui pourrait ouvrir la voie à une poursuite contre les auteurs, les complices et les commanditaires de ces actes de sabotage. Cette brèche pourrait être utilisée par le secteur privé national, qui a subi des pertes importantes, ainsi que par les banques et Auchan, qui ont également été touchés lors des émeutes.