La Ministre des Affaires étrangères, Me Aïssata Tall Sall, a récemment pris position dans le débat autour de la candidature du Président Macky Sall à sa propre réélection en 2024. En visite officielle à Paris pour le sommet sur le nouveau pacte financier mondial, elle a qualifié de « puérile et ridicule » la plainte déposée contre le président sénégalais pour « crimes contre l’humanité ». Elle a également affirmé que le président avait le droit d’être candidat à sa propre succession.
Cette déclaration de Me Aïssata Tall Sall fait écho à celle du président Macky Sall, qui avait annoncé son intention de briguer un troisième mandat présidentiel, suscitant des réactions mitigées au sein de la classe politique sénégalaise et de la société civile. Les partisans du président estiment que celui-ci a le droit de se représenter, tandis que ses opposants dénoncent une violation de la Constitution.
Cette nouvelle prise de position de la ministre des Affaires étrangères devrait rassurer les membres de la mouvance présidentielle qui appellent le président Macky Sall à se présenter pour un troisième mandat. Cependant, elle risque également de renforcer les critiques de l’opposition et de la société civile, qui estiment que le président cherche à s’accrocher au pouvoir.
Le débat sur la candidature du président Macky Sall à sa propre réélection en 2024 est donc loin d’être clos. Si certains estiment que le président a le droit de se représenter pour un troisième mandat, d’autres dénoncent une violation de la Constitution et appellent à un renouvellement de la classe politique sénégalaise. La position de la ministre des Affaires étrangères sénégalaise ne devrait pas manquer de susciter de nouvelles réactions dans les prochaines semaines.