Ces derniers mois, à l’approche des élections présidentielles effectuées le 25 février 2024, les déclarations de candidature se multiplient, comme c’est coutume en période préélectorale. Cependant, au-delà des discours, il existe des étapes cruciales que tout aspirant à la présidence doit franchiser pour éviter le rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel.
Dans cette optique, suite à la récente révision exceptionnelle des listes électorales et à la modification récente du Code électoral, les candidats déclarés doivent désormais franchir les étapes du dépôt de la caution et de la collecte optionnelle de parrains, à partir du 28 août. Cette étape doit être accomplie au plus tard 150 jours avant la date de l’élection présidentielle. Selon l’article L120 du Code électoral, chaque électeur a le droit de parrainer un seul candidat.
En vertu de la nouvelle révision constitutionnelle et de la modification du Code électoral, les candidats doivent obtenir un taux de signatures équivalant à 0,6 % minimum et 0,8 % maximum du fichier général des électeurs. Ces signatures doivent provenir d’électeurs domiciliés dans au moins sept régions, avec un minimum de 2 000 signatures par région. Les candidats doivent également obtenir des parrainages d’élus, soit 8 % des députés de l’Assemblée nationale (au moins 13 députés), ou encore 20 % des chefs d’exécutif territorial, comprenant 120 présidents de conseil départemental et maires. La répartition géographique de ces parrainages est déterminée par décret.
La phase suivante consiste en le dépôt des candidatures, qui se déroule du 11 au 18 décembre 2023. Après ce dépôt, les listes des candidats retenus seront publiées, et les plénipotentiaires seront désignés au niveau des préfectures le 22 janvier 2024. La période de campagne La préélectorale sera ensuite suivie par la campagne électorale proprement dite, qui s’étendra sur 21 jours et se clôturera deux jours avant le scrutin présidentiel, prévue pour le dimanche 25 février 2024.