Dans son édition du jeudi 31 août, le journal Walfadjri a fait état de la fermeture subite du Centre de Santé Elisabeth Diouf, un établissement de soins, dès le mercredi précédent. Le journal a noté que cette décision de fermeture a été prise sans préavis, suscitant ainsi des interrogations sur les raisons de cette mesure.
Lors d’une intervention radiophonique sur les ondes de Rfm, dont les détails ont été relayés par nos confrères d’Igfm, le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, a répondu à ces préoccupations en faisant que les autorités avaient indiqué une sommation à la structure sanitaire dès le mois de janvier.
Il a précisé que la fermeture du centre de santé était motivée par le fait que son fonctionnement était qualifié d'”illégal”, car il n’avait pas obtenu l’autorisation administrative requise pour exercer ses activités médicales.
De plus, Mor Talla Tine a souligné que des dispositions avaient été prises pour garantir la continuité des soins aux patients affectés par cette fermeture soudaine. Les malades ont été transférés vers d’autres établissements de santé afin de s’assurer qu’ils continuent de recevoir les médicaux nécessaires.
Cette situation met en évidence les préoccupations relatives à la réglementation et à la légalité des établissements de santé, ainsi que l’importance de garantir la qualité et la sécurité des soins médicaux pour la population. La décision de fermeture du Centre de Santé Elisabeth Diouf semble découler du non-respect des exigences administratives et réglementaires en vigueur pour le fonctionnement des établissements de santé.