Désormais, les organisateurs et les pèlerins devront s’activer tôt pour accomplir le cinquième pilier de l’islam. En effet, selon les informations de L’Observateur, l’Arabie saoudite a décidé d’ajuster le calendrier des formalités pour le Hajj. Pour l’édition de 2024, les dates s’étendent du 16 septembre dernier au 29 avril prochain.
“Plus aucune opération ne sera possible au-delà de cette date butoir. Tout ce qui concerne les visas, les réservations d’hôtels… devra être effectué avant cette échéance”, précise Hourèye Thiam, chargée de communication du Réseau national des organisateurs rivés du Hajj et de la Oumra au Sénégal (Renophus). Auparavant au Sénégal, explique le secrétaire général du Renophus, Mamadou Guèye, on avait l’habitude de commencer les préparatifs et l’organisation du voyage au mois de Ramadan.
En plus de cette révision du calendrier, l’Arabie saoudite a également modifié la manière dont les places sont attribuées aux délégations des différents pays pour l’étape de Mouna-Arafat, réputée comme étant « difficile ». Auparavant, les places étaient attribuées en fonction des zones de départ des pèlerins, telles que l’Afrique noire, l’Afrique arabe, l’Europe, etc. Cependant, cette fois-ci, les premiers pays paieront à finaliser leurs formalités obtiendront les meilleures lieux.
Mamadou Guèye précise que cette nouvelle approche vise à encourager les pays à terminer leurs opérations le plus tôt possible, car il est fréquent que les pèlerins rencontrent des difficultés à l’étape de Mouna-Arafat en raison de lieux insuffisants, de conditions de restauration insatisfaisantes. , etc.
Ces changements représentent un ajustement significatif dans l’organisation du Hajj et auront un impact sur la planification et la logistique pour les futurs pèlerinages.