Accusé d’avoir commis des viols sur neuf jeunes filles parmi les 96 pensionnaires de son école coranique située à l’Unité 26 de Jaxaay, Oustaz Bayo voit sa défense compromise par les conclusions du gynécologue requis dans le cadre de l’enquête. Selon les informations rapportées par Les Échos, les résultats de l’examen des victimes présumées révèlent la présence de “multiples déchirures anciennes”.
Bien que le mis en cause nie les faits qui lui sont reprochés, au lieu de renforcer sa ligne de défense par des éléments factuels pertinents, il aurait proféré des menaces de malédiction à l’encontre des enquêteurs, selon le journal.
Les enquêteurs ont conclu leur investigation vendredi dernier et ont déféré Oustaz Bayo au parquet. Il fait face à des poursuites pour corruption de mineures, pédophilie et viol. Les neuf victimes présumées, âgées de 12 à 14 ans, ont été placées au centre de premier accueil (CPA) par le biais de la direction de l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO) de Rufisque.