Au Sénégal, l’élection présidentielle demeure sans date fixée, créant une atmosphère d’incertitude quant à l’arrivée du prochain président. Le pays, actuellement fracturé, exige un leader capable de réparer les divisions, principalement cristallisées autour de Ousmane Sonko.
Considéré comme le politicien le plus populaire mais également le plus clivant de l’histoire sénégalaise selon Boubacar Boris Diop, Sonko divise les opinions. Boubacar Boris Diop disait de lui qu’il est l’homme politique le plus populaire de l’histoire du Sénégal, il est également assurément la personnalité la plus clivante.
Les événements récents ont accentué les fractures, les anti-Sonko se préoccupant davantage des décès liés à l’incendie d’un minibus au cocktail Molotov, tandis que les pro-Sonko mettaient l’accent sur les violences policières et les manifestants tués. L’agression de Maimouna Ndour Faye, malgré des interprétations divergentes, symbolise le clivage entre les partisans et les opposants de Sonko.
Cette polarisation s’étend aux médias, où le journalisme sénégalais se trouve également pris dans une guerre entre sonkophobes et sonkolatres. Des figures médiatiques, comme Madiambal Diagne, Cheikh Yérim Seck et Aissatou Diop Fall, expriment ouvertement leur soutien ou leur opposition à Sonko. Le clivage médiatique reflète ainsi la polarisation politique du pays.