Dans la nuit du 29 février au 1er mars 2024, la journaliste Maimouna Ndour Faye, qui est également la directrice de la chaîne 7TV, a subi une agression violente en quittant son lieu de travail pour rentrer chez elle. Cet incident a suscité différentes spéculations quant au moment précis de l’agression et à l’intervalle de temps entre la fin de son émission et l’attaque. Abdoulaye Seydou Sow, membre du parti au pouvoir APR, a fourni un témoignage sur les événements, apportant des clarifications sur certains aspects et racontant en détail la soirée en question.
Abdoulaye Seydou Sow a rapporté que l’agression s’était produite seulement dix minutes après que Maimouna Ndour Faye a quitté son lieu de travail. Il a tenté de reconstituer les événements en détail : “Après l’émission avec Farba Ngom, j’ai essayé de contacter Maimouna Ndour Faye par téléphone. Elle m’a informé qu’elle me rappellerait une fois sortie de son bureau. Comme convenu, elle m’a rappelé une fois à l’extérieur. Nous avons alors entamé une discussion pour analyser sa performance lors de l’émission. J’ai exprimé mon désaccord sur certains points abordés, ce qui a nourri notre conversation.”
Le récit se poursuit avec une description inquiétante de l’instant où l’agression a eu lieu : “Soudainement, j’ai entendu Maimouna crier. Je préfère ne pas révéler les termes exacts qu’elle a employés, par respect pour sa vie privée. Alors que j’entendais ses cris, j’ai essayé de lui parler, mais elle ne répondait pas. Cependant, j’ai maintenu la ligne ouverte, en essayant de contacter nos amis communs. Malheureusement, en raison de l’heure tardive, la plupart n’ont pas répondu, à l’exception de Pape Samba Diop, qui est connu pour être actif la nuit.”
Abdoulaye Seydou Sow a également partagé les efforts qu’il a déployés pour comprendre ce qui était arrivé à la journaliste : “Je lui ai expliqué que je ne savais pas ce qui était arrivé à Maimouna Ndour Faye, mais qu’elle aurait pu avoir un accident ou être agressée. Ensuite, j’ai contacté [s’adressant au journaliste] pour partager mes inquiétudes. Vous m’avez mis en relation avec le vigile. Je lui ai demandé à quelle heure Maimouna avait quitté son bureau, et il m’a répondu que cela faisait environ dix minutes. J’ai demandé au vigile de suivre son véhicule, et une fois sur place, il a confirmé qu’elle avait effectivement été agressée et qu’elle était entourée d’une foule. Voilà ce qui s’est passé !”