L’affaire Pape Alé défraie toujours les chroniques. Cette polémique ne désenfle pas surtout du fait que le principal concerné est en ce moment incarcéré. C’est en ce sens que le sujet s’en est allé à l’international. Le ministre sénégalais du commerce Abdou Karim Fofana a dans ce contexte été interrogé à ce sujet aux micros de TV5. Ce dernier a eu à répondre aux différentes questions posées par la presse occidentale. Il s’est érigé comme un défenseur de la république en enfonçant un peu plus Pape Alé Niang sur les faits qui lui ont été reprochés. Si sa position n’est pas étonnante, les réponses fournis laissent dubitatifs.
Abdou Karim Fofana : « Accuser des personnes à tort, diffuser de fausses nouvelles et des documents classés secret défense, cela ne se fait pas »
L’arrestation de Pape Alé Niang a secoué le monde du journalisme au Sénégal et à l’étranger. Par conséquent, il est normal que le ministre d’État n’échappe aux questions concernant cette affaire du journaliste aux micros de la TV5. En réponse à l’arrestation du journaliste sénégalais, il répond : « Accuser des personnes à tort, diffuser de fausses nouvelles et des documents classés secret défense, cela ne se fait pas ». C’est en ce sens qu’il a essayé d’expliquer cette situation rocambolesque qui touche le 4eme pouvoir.
La presse sénégalaise n’est pas en danger
Selon encore le ministre du commerce et des PME, la presse sénégalaise n’est pas en danger. Devant la journaliste française, il campe sur ses positions. Selon encore ce dernier : « Il faut savoir que dans une république, tout ne se fait pas. Le plus important, c’est de préserver notre république contre la désinformation ». Abdou Karim Fofana s’est aussi prononcé sur le cas du scandale des 45 milliards destinés à l’achat d’armes. A la question pourquoi le choix de Petit Boubé comme fournisseur d’armes, il a répliqué : « je ne sais pas ».
Xolal.sn