Après une dispute, la femme du maçon D. Wagne quitte le domicile conjugal et refuse de rentrer malgré les nombreuses interventions. Son époux débarque chez ses beaux parents établis au quartier dépôt de Tambacounda pour y mettre le feu afin d’obliger sa femme à retourner chez lui.
Le couple Wagne vivait en parfaite harmonie au début de leur union. Après quelques années de mariage ce couple de huit enfants est confronté à des difficultés. Une dispute de trop sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase. En effet, l’épouse A. Sakiliba a voulu envoyer un repas aux membres de sa famille, mais son époux s’y oppose argua que le repas devrait plutôt être acheminé chez ses propres parents. Une dispute éclata, s’en est suivi des échanges de mots aigre-doux entre D. Wagne et A. Sakiliba qui finissent par se battre.
Dés lors, A. Sakiliba décide de prendre ses affaires et retourna ainsi chez ses parents. Malgré les nombreuses interventions pour tenter de la convaincre de rentrer au domicile conjugal, elle refuse d’abdiquer. Pendant que son épouse, ses enfants et le reste de la famille étaient sous les bras de morphée, le maçon s’incruste chez ses beaux parents. Il met le feu au salon avant de s’enfuir. L’incendie réduit en cendre les matériels qui s’y trouvaient dont les meubles d’un émigré. Cependant, D. Wagne est aperçu par sa belle-mère qui faisait ses ablutions.
Les éléments du commissariat de Tambacounda informés, font aussitôt une descente au domicile des Sakiliba. Après des heures de recherches ils mettent la main sur l’auteur présumé qui finira par reconnaitre les faits qui lui sont reprochés. Pour justifié son acte, D. Wagne dit avoir agit de la sorte pour pousser son épouse à retourner chez lui. Par conséquent, le maçon est poursuivi pour incendie criminel, incendie de lieu habité et mise en danger de la vie d’autrui.