Hier, Dakar a accueilli la 7e édition du Congrès électif de l’Association Internationale de la Presse Sportive, zone Afrique (AIPS/Afrique). Aliou Cissé s’est exprimé sur le thème “utilisation de l’expertise locale”.
Le rendez-vous des journalistes sportifs d’Afrique est prévu les 23, 24 et 25 février 2023. Aliou Cissé a saisi l’occasion pour s’exprimer longuement et clairement. “Nous sommes capables de diriger, surtout capables de gagner. Etant une discipline universelle, le football requiert de compétences, on peut ou on ne peut pas”; a t-il dit.
Evoquant l’expertise locale sur les plans continental et mondial. Le sélectionneur a cité quelques entraineurs qui se sont distingués. A commencer par lui, il y’a Walid Regragui demi-finaliste au Qatar 2022, Florent Ibenge et tant d’autres. Ces derniers sont dans une poule qui regroupe des professionnels africains du métier. En effet, c’est au file du temps que “nous sommes devenus des entraineurs aguerris”, a t-il souligné. Ils connaissent “les réalités d’une équipe nationale et surtout l’attente d’un peuple”. Conscient qu’aujourd’hui “les présidents de fédération font plus confiance aux enfants du pays ou aux anciens internationaux reconvertis”, Cissé salue cette initiative.
Cependant, le joueur de la génération 2002 invite la CAF à travailler sur la réciprocité des diplômes des africains dans la zone UEFA. Pour que l’entraineur africain soit respecté à sa juste valeur et partout où il ira. Qu’on puisse noter une expertise sénégalaise voire africaine. Il souligne que cela demande du temps parce que c’est une question de mentalité d’où un processus pour y arriver. Pour lui, le combat est raisonnable : “il faut qu’on prouve notre légitimé dans notre pays et dans le continent”, s’adressant ainsi au public.