Tambacounda : démantèlement d’un vaste réseau de proxénétisme, tenu par des nigérianes

Le commissariat urbain de Tamba a procédé au démantèlement d’un vaste réseau de proxénétisme, s’affairant dans la capitale du Sénégal oriental. Ce réseau regroupait en son sein plus d’une vingtaine de filles, originaires du Nigéria. Ainsi, leur mise à l’arrêt s’est soldé par une interpellation du propriétaire de la maison qui leur servait de résidence.

Ces derniers temps, il a été constaté qu’une bande de prostituées s’est installée au quartier Quinzambougou dans la ville de Tambacounda. Alertés, les limiers du commissariat central sont allés aux trousses de cette organisation hors la loi. L’indicateur de la police a soutenu que cette bande était sous couvert du propriétaire de la maison, destinée à ces pratiques malsaines. L’accusé serait identifié sous le nom de M. Macalou, d’ailleurs bien connu dans ce quartier. Selon les informations parvenues à l’Observateur, une bonne partie de ces filles se trouvent dans une situation de séjour irrégulier.

Sur la base d’informations obtenues, les enquêteurs sont parvenus à localiser la maison où se déroulaient les faits. En installant dans les parages un système de surveillance, ils ont recueilli des éléments probants, prouvant l’existence de ces pratiques douteuses. A cet effet, les éléments de la police ont mené une descente sur les lieux. C’est ainsi qu’ils ont effectué l’arrestation de cette bande organisée de plus d’une vingtaine de prostituées nigérianes.

A en croire l’Obs, le vieux M. Macalou confie avoir donné sa maison en location à la proxénète nigériane en cheffe. Et cette dernière contrôlait un réseau de proxénétisme, tenu par des filles, venues du Nigéria pour s’adonner à cette pratique. A l’issue de leur durée de garde à vue, la bande et leur acolyte sont renvoyés au parquet de Tamba. Inculpés et placés sous mandat de dépôt, ces derniers seront présentés, mercredi prochain, au niveau du Tribunal correctionnel de Tamba afin de répondre de leur pratique.

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