Le maçon, B. Seck a mal choisi sa cible pour commettre un vol. En compagnie de son ami Tapha, ils se sont introduits nuitamment à la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) pour commettre leur forfait. Pris la main dans le sac, B. Seck est jugé hier mercredi 08 mars au tribunal des flagrants délits de Thiès.
Les faits
B. Seck et son acolyte ne manquent pas d’audace! En effet, ils n’ont choisi nulle part ailleurs que la Brigade Régionale des Stupéfiants pour y voler. Ayant concocté un plan, les deux acolytes ont patiemment attendu la tombée de la nuit pour commettre leur forfait. A 3 heures du matin, pendant que les agents de la BRS étaient dans les bras de morphée, Seck et son ami se sont discrètement invités à la brigade. Une fois à l’intérieur, ils vont directement défoncer la porte d’un des bureaux sans pour autant remarquer la présence des policiers.
Malheureusement pour eux, un des policiers a entendu du bruit. Ce dernier, armé, se dirige discrètement vers les voleurs qu’il surprend sur le fait. Le limier pointe alors son pistolet sur la nuque de B. Seck et réussit à le neutraliser. Cependant Tapha s’échappe avant la venue des autres policiers. Le maçon âgé de 26 ans est poursuivi pour tentative de vol commis la nuit, avant d’être déféré et placé sous mandat de dépôt.
La version du maçon
Contre toute attente, à la barre, le maçon nie totalement les faits qui lui sont reprochés et tente de s’expliquer : ” j’étais accompagné de mon ami Tapha. Il faisait nuit et quand on est arrivé à la station sise derrière la stade Maniang Soumaré, il m’a demandé de l’attendre là-bas. Assis pendant longtemps, j’ai décidé d’aller le voir dans les locaux de la brigade. Je ne m’y suis pas rendu pour voler. Je ne savais même pas que c’est la Brigade régionale des stupéfiants”. En plus, le prévenu déclare que même s’il était un voleur, il n’allait pas voler dans une brigade.
La peine
Pour le procureur de la République, le maçon et son ami sont sciemment entrés dans la brigade pour y soustraire des objets. Il a ainsi demandé l’application pure et simple de la loi. D’ailleurs, le juge a reconnu B. Seck coupable et l’a condamné à une peine de 2 ans de prison dont 6 mois ferme.