Le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement a présidé, ce 14 mars, une réunion du Comité national de gestion des inondations (Cngi) pour faire le bilan des actions mises en œuvre en 2022 et aborder les perspectives pour 2023. Serigne Mbaye Thiam a aussi rappelé la nécessité d’anticiper et d’accélérer les travaux en vue du prochain hivernage.
Bilan des inondations de 2022
La réunion du comité national de gestion des inondations a pour objectif de faire une évaluation des précipitations de 2022 et anticiper une meilleure gestion de l’hivernage 2023. Ainsi, un bilan des actions mises en œuvre pendant l’hivernage 2022 et l’examen des points d’atténuations sont présentés. De même, le comité a donné des perspectives pour renforcer la résilience des populations face aux impacts des inondations.
Le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement a rappelé les désagréments qu’ont occasionné les inondations de l’année dernière. Malgré le déclenchement du plan Orsec et l’engagement sans faille des acteurs afin de soulager les populations. Par cette même occasion, Serigne Mbaye Thiam a salué la détermination des acteurs concernés pendant et après la période pluvieuse de 2022. Il a aussi révélé “le déplacement des impacts des inondations de Keur Massar vers la zone péri-urbaine de Dakar (Bambilor, Kounoune etc… )”. En plus de “l’exposition de nouvelles zones dans les localités de l’intérieur du pays telles que Touba, Kaolack”.
Perspective pour l’hivernage 2023
Compte tenu de cette situation, le Ministre est convaincu qu’une bonne politique de prévention permettra de minimiser les risques. “Nous devons faire le pari de l’anticipation. C’est pourquoi, des actions de préventions sont déjà entreprises dans certaines zones, notamment le recensement des impenses pour la libéralisation et la sécurisation des voies d’eau dans le bassin versant du lac Rose” explique t-il.
Pour Serigne Mbaye Thiam il y’a lieu de relever l’élaboration d’un nouveau programme décennal de gestion des inondations. Sur la base des premiers résultats de la cartographie nationale du risque d’inondation avec le Programme de gestion intégré des inondations (Pgiis). Le Pgiis “est aussi en train de finaliser la cartographie détaillée sur 10.000 km² des zones d’inondations avec les modélisations faites sur la base de plusieurs retours de pluie (10 ans, 30 ans, 50 ans, 100 ans et 1.000 ans)” a conclu le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement.