Le journal “Le Témoin” a annoncé la libération imminente d’Ousmane Sonko, mais il semble peu probable que cela se produise, à moins d’un miracle. Sonko a été arrêté le 29 juillet dernier et placé en détention préventive pour des accusations d’incitation à l’insurrection et de complot contre la sûreté de l’État.
Selon des sources bien informées citées par le journal, il est fort probable que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, ne soit libéré qu’après les élections présidentielles de 2024. Cette décision politique et judiciaire pourrait compromettre davantage sa candidature.
Le journal “Le Témoin” est également convaincu que les ambitions présidentielles des “lieutenants” d’Ousmane Sonko et d’autres cadres de Pastef risquent d’être entravées, voire anéanties. Cette situation antidémocratique suggère que le parti Pastef ne pourra pas participer activement à la campagne électorale de 2024.
Il est important de noter que le retrait de l’Agent judiciaire de l’État (Aje) de son appel à la récusation du juge Sabassy Faye semble être une manœuvre visant à gagner du temps dans la procédure judiciaire. Cela est illustré par la rapidité avec laquelle le pourvoi en cassation d’Ousmane Sonko dans l’affaire de diffamation contre le ministre Mame Mbaye Niang a été enregistré.

