Les résultats du Baccalauréat commencent à tomber dans certains centres d’examen, tandis que d’autres devront encore faire preuve de patience. À quelques heures de l’annonce officielle des résultats, les candidats rencontrés affichent pour la plupart un sentiment de doute et de peu de confiance, citant notamment la difficulté des sujets.
C’est le dernier virage pour les candidats au Baccalauréat, dont les épreuves se sont déroulées depuis mardi dernier et se sont achevées hier, vendredi, plongeant ainsi les candidats dans une véritable anxiété. Au lycée John Fitzgerald Kennedy à Colobane, l’affluence n’est pas aussi grande qu’en période scolaire, où de nombreux élèves se rassemblent devant l’entrée principale. Quelques candidats sortent de l’établissement pour chercher de quoi se restaurer en attendant l’épreuve de l’après-midi. À l’intérieur du lycée, l’ambiance est différente. Des groupes d’élèves sont assis sur des bancs en béton, à l’ombre des arbres, disséminés dans l’enceinte de cet établissement d’enseignement moyen et secondaire réservé aux filles, mais qui accueille également des garçons pour les besoins de l’examen. Après avoir obtenu l’autorisation de la proviseure du lycée, Fatoumata Sow Sarr, nous sommes autorisés à discuter avec les candidats, à condition de ne pas entrer dans les salles sans l’autorisation des présidents de jurys.
Peu après être sortis de son bureau, nous rencontrons des groupes de jeunes assis à l’ombre d’un arbre. Entre camarades, ils discutent de sujets de la vie quotidienne et échangent quelques taquineries pour décompresser après des épreuves qu’ils jugent quelque peu difficiles. L’une des candidates accepte finalement de s’exprimer, mais sous couvert d’anonymat par crainte que ses parents ne la reconnaissent à travers nos colonnes. Elle se dit submergée par le stress à quelques heures de la publication des résultats. Une situation qu’elle s’explique par diverses raisons. “Les épreuves étaient un peu difficiles. Je ne veux pas qu’on pense que c’est parce que je suis nulle ou que je n’ai pas révisé mes cours. Mais ce qui est imposé aux élèves des séries scientifiques est trop lourd. Nous avons trop de matières en plus des épreuves littéraires”, regrette-t-elle, le visage fermé. Épuisée par la fatigue, cette adolescente qui passe le Baccalauréat pour la première fois trouve également que le programme des séries scientifiques est trop chargé. Elle va même jusqu’à préconiser l’élimination de certaines matières littéraires comme la philosophie. “Pour les Sciences de la vie et de la terre (SVT), nous avons 30 leçons, pour la chimie, 9 leçons, et pour la physique, 16 leçons. C’est trop”, soutient-elle. Elle invite donc l’État à revoir le programme des élèves qui choisit les séries scientifiques, plaidant pour l’élimination de certaines matières littéraires. cette adolescente qui passe le Baccalauréat pour la première fois trouve également que le programme des séries scientifiques est trop chargé. Elle va même jusqu’à préconiser l’élimination de certaines matières littéraires comme la philosophie. « Pour les Sciences de la vie et de la terre (SVT), nous avons 30 leçons, pour la chimie, 9 leçons, et pour la physique, 16 leçons. C’est trop », soutient-elle. Elle invite donc l’État à revoir le programme des élèves qui sélectionne les séries scientifiques, plaidant pour l’élimination de certaines matières littéraires. cette adolescente qui passe le Baccalauréat pour la première fois trouve également que le programme des séries scientifiques est trop chargé. Elle va même jusqu’à préconiser l’élimination de certaines matières littéraires comme la philosophie. « Pour les Sciences de la vie et de la terre (SVT), nous avons 30 leçons, pour la chimie, 9 leçons, et pour la physique, 16 leçons. C’est trop », soutient-elle. Elle invite donc l’État à revoir le programme des élèves qui sélectionne les séries scientifiques, plaidant pour l’élimination de certaines matières littéraires. nous avons 30 leçons, pour la chimie, 9 leçons, et pour la physique, 16 leçons. C’est trop”, soutient-elle. Elle invite donc l’État à revoir le programme des élèves qui choisit les séries scientifiques, plaidant pour l’élimination de certaines matières littéraires. nous avons 30 leçons, pour la chimie, 9 leçons, et pour la physique, 16 leçons. C’est trop”, soutient-elle. Elle invite donc l’État à revoir le programme des élèves qui choisit les séries scientifiques, plaidant pour l’élimination de certaines matières littéraires.
À quelques mètres de ces candidats “scientifiques”, Ousseynou et ses amis sont plus détendus. Ils discutent et plaisantent entre eux. Vêtus de t-shirts et de jeans, dotés d’un style rappelant le hip-hop, ces candidats “littéraires” ne semblent pas très confiants quant à la publication des résultats du Bac. Du moins, c’est ce qui transparaît dans leurs propositions. Ils ont estimé que les choses ne se sont pas réalisées comme prévu. “Nous sommes complètement passés à côté de nos attentes, et je peux même dire que c’est le cas pour la plupart des épreuves. Seules le français et la philosophie ont été abordables. Ce que nous avons appris et ce qui est sorti sont diamétralement alliés”, soutient Ousseynou en riant taquinement. Visiblement, il ne semble pas être affecté par le stress. Lui et ses camarades s’attendent à un faible taux de réussite cette année. “Si les universités sont déjà pleines, qu’on nous le dise”, lance l’un des amis d’Ousseynou, provoque un éclat de rire général. “Nous pensons que les évaluateurs ont donné des difficultés pour limiter l’accès aux universités. Nous pensons que l’État ne souhaite pas avoir un grand nombre de réussites. S’il n’y a pas de place pour nous dans les universités , l’État devrait nous le dire clairement Nous pensons que l’État ne souhaite pas avoir un grand nombre de réussites. S’il n’y a pas de place pour nous dans les universités, l’État devrait nous le dire clairement Nous pensons que l’État ne souhaite pas avoir un grand nombre de réussites. S’il n’y a pas de place pour nous dans les universités, l’État devrait nous le dire clairement”, conclu Ousseynou avec une pointe d’ironie.
Le centre d’examen du lycée Kennedy compte deux jurys regroupant toutes les séries. Le jury 1777, dirigé par le Dr Sadou Wane de l’université de Bambey, compte 432 candidats des séries L1 et L2. Dans la série L2, on dénombre 262 candidats, dont 150 filles et 112 garçons, parmi lesquels 146 sont sénégalais et 16 de nationalité étrangère. Pour la série L1, il y a 170 candidats, dont 100 filles, avec 162 sénégalais et 8 étrangers. Au total, 39 candidats n’ont pas pu passer l’examen pour obtenir leur premier diplôme universitaire.
Le deuxième jury, rendu par le Pr Youssou Faye, compte 402 candidats des séries L1, L2 et S2. Pour la série scientifique, on compte 100 candidats, dont 61 filles. Pour les séries littéraires, il y a un total de 302 candidats, majoritairement des filles.
Face à des épreuves jugées “difficiles” ou “plus ou moins”, les candidats sollicitent l’indulgence des correcteurs lors de la correction. “Nous allons terminer avec les mathématiques et les épreuves. Nous sollicitons la clémence des correcteurs, car les choses n’ont pas été faciles pour nous. Qu’ils pensent à nos parents, surtout à nos mamans et à tous les sacrifices qu’ ils ont consenti pour nous voir réussir”, plaide Moussa, un candidat du centre de l’Institut Amadou Hampaté Bâ, situé dans le quartier Fass.
Tremblant de stress, Babacar, un autre candidat du même centre, en appelle également à la clémence des membres du jury après “9 mois de dur labeur”.
Au centre Amadou Hampaté Bâ, situé en face du Canal 4 de Fass, 1 809 candidats, répartis dans 5 jurys regroupant toutes les séries, attendent l’obtention de leur diplôme universitaire. Selon le président du centre, le Pr Bhen Sikina Toguebaye, aucun incident n’a été signalé depuis le début des épreuves. Toutes les mesures ont été prises pour garantir le bon déroulement de l’examen. La sécurité, l’infirmerie et la restauration ont été prises en compte. Dans ce centre, les résultats pourraient être annoncés dès dimanche, ajoute M. Toguebaye. Cette situation est également valable pour le centre Kennedy. Selon le Pr Toguebaye, la date limite des délibérations a été fixée au mardi 11 juillet par l’Office du Bac.”