Le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir au Burkina Faso suite à un coup d’État il y a près d’un an, a déclaré lors d’une interview à la télévision nationale que les élections ne sont pas une priorité, contrairement à la sécurité. Cette déclaration intervient alors que le pays est confronté à des violences djihadistes.
Il a clairement affirmé : « Ce n’est pas une priorité, je vous le dis clairement, c’est la sécurité qui est la priorité ». Les élections étaient théoriquement prévues en juillet 2024. Cette déclaration met en avant l’importance que le gouvernement actuel accorde à la gestion de la sécurité et à la lutte contre les violences djihadistes qui sévissent dans la région.