La décision rendue le 17 novembre dernier par la Cour de justice de la CEDEAO a rejeté la requête d’Ousmane Sonko.
Le président du parti dissous Pastef cherchait à faire condamner l’État du Sénégal pour des allégations de violations répétées de ses droits, incluant sa radiation de la Fonction publique, son exclusion des listes électorales et ses démêlés judiciaires.
Sonko espérait obtenir une somme colossale de 1520 milliards de francs CFA en compensation.
Selon le journal Les Échos, qui a eu accès à la décision de la CEDEAO, cette somme était répartie en quatre catégories. Elle comprenait 500 milliards de francs CFA destinés à Sonko à titre de dommages et intérêts, 750 milliards en réparation du préjudice matériel et moral causé au profit du parti Pastef, 250 millions pour la famille du requérant et 20 millions pour le maire de Ziguinchor afin de couvrir les frais de justice liés aux différentes affaires le concernant.
La juridiction sous-régionale a rejeté toutes ces demandes formulées par Ousmane Sonko.