Le conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (CDEPS), a sollicité et obtenu une rencontre avec la Direction générale des Impôts et Domaines, ce mardi 20 décembre. L’objet de cette rencontre était de discuter sur la situation fiscale des entreprises de presse.
Le Directeur Général des Impôts et Domaines a rappelé que les impôts et domaines sont là pour collecter des ressources financières au profit de l’Etat. Cette mission est régit par des lois et règlement à respecter scrupuleusement. En plus de recouvrir les créances de l’Etat, la DGID assiste les contribuables et agit en toute indépendance. A cet effet pour un dénouement heureux entre la DGID et le groupe D-média. Le fisc a ainsi octroyer un délai de 30 jours pour le dépôt des pièces comptables requises dans le cadre du contrôle fiscal. En même temps, les avis des tiers détenteurs seront suspendus pendant cette période pour permettre à l’entreprise de jouir de ses comptes bancaires. Toujours est-il qu’à la fin du contrôle fiscal, les créances dues seront établies et un paiement sera requit en fonction des possibilités de D-média. Pour rappel D-média devait 2,4 milliards au fisc.
Par la même occasion, la fiscalité des entreprises de presse a été évoquée. Lors du conseil présidentiel sur la relance économique en septembre 2020, le Président de la République avait promis des allégements fiscaux pour cette année, aux entreprises de presse. De plus, la loi de finance 2021 avait consacré l’exonération du paiement des taxes et impôts pour l’année 2021. “De ce fait, les entreprises de presse auraient retrouvé une virginité fiscale jusqu’au 31 décembre 2021”. En attendant, il est demandé à toutes les entreprises de presse de déposer une demande de remise grâcieuse pour toutes leurs dettes fiscales du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2020. L’année 2021 faisant l’objet d’une exonération totale . En effet, la période jusqu’au 31 décembre 2013 fait l’objet d’un effacement fiscal.