La Division des Investigations Criminelles (DIC) a achevé son enquête sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19, communément appelés “Force Covid-19”. Lundi dernier, la DIC a clos l’enquête en transmettant huit dossiers au parquet, et le dernier dossier concernant le ministère de la Santé et de l’Action sociale vient d’être bouclé. Tous ces dossiers atterriront sur la table du procureur de la République pour la suite des procédures.
Au cours de son audition, Ousseynou Ngom, Directeur de l’Administration et de la Gestion au ministère de la Santé et de l’Action sociale au moment des faits, a fourni des pistes importantes aux enquêteurs. Ces pistes ont conduit vers sept structures relevant du ministère, notamment l’hôpital Dalal Jamm, le Centre Hospitalier de Fann, la direction de la Prévention, le Service des Maladies infectieuses et tropicales de Fann, l’Unité de Parasitologie-Mycologie, la Direction générale de l’Action sociale et l’hôpital de Kaffrine.
Les responsables de ces structures, dont les professeurs Moussa Seydi et Daouda Ndiaye, ont été auditionnés. Le Professeur Seydi est chef du service des Maladies infectieuses de Fann, tandis que le Professeur Ndiaye dirige l’Unité de Parasitologie-Mycologie.
Lors de son audition, Ousseynou Ngom a expliqué comment il avait géré personnellement la part des fonds alloués au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il a également révélé qu’une partie importante de cette enveloppe avait été répartie entre les services mentionnés ci-dessus. En conséquence, les enquêteurs de la DIC ont auditionné toutes les personnes impliquées dans l’utilisation des fonds, y compris les fournisseurs, afin de faire toute la lumière sur l’utilisation de ces ressources destinées à la lutte contre la pandémie.