Le Réseau International des journalistes de la communauté soninké du monde est né, ce dimanche 26 février 2023 à Nouakchott, en marge de la clôture du Festival International Soninké .
Les journalistes de la communauté soninkée des pays de l’Afrique de l’Ouest et de la Diaspora participant à la 7ème édition du Festival International Soninképhones ont fait preuve de hauteur et de maturité en mettant en place, un Bureau du Réseau International des journalistes Soninképhones, dans un climat d’entente, emprunt de responsabilité mais surtout de confiance mutuelle.
Ainsi, le Sénégalais, Harouna Fall rédacteur en chef à IGFM a été porté à la tête de la nouvelle structure à l’unanimité.
Le Sénégal a été honoré pour son expertise, et son expérience : des avantages concurrentiels dont il se fait prévaloir et qui ont motivé la désignation de Harouna FALL à la présidence du réseau.
A cette occasion, le nouveau président du Réseau a remercié les confrères, Mauritaniens, Sénégalais, Maliens, Guinéens et Gambiens qui étaient présents pour la circonstance, pour la confiance portée au Sénégal, et partant à sa modeste personne.
M. Harouna FALL a dit placer sa présidence, sous le signe de l’ouverture, la bonne gouvernance, transparence et le respect du mandat devant t être précisé dans le statut et règlement intérieur du Réseau.
Il a réitéré son engagement pour SONINKARA en vue d’une meilleure vulgarisation de la langue et culture Soninké à travers le monde.
La Mauritanie , pays organisateur de la 7ème édition du FISO a bénéficié du poste de Secrétaire Général, un poste que les journalistes Mauritaniens participant à la rencontre ont bien voulu offrir à M. Idy SOUMARE, l’un des doyens des journalistes Soninképhones au niveau de la Mauritanie pour l’honorer.
La désignation des membres du Bureau du Réseau International des journalistes Soninképhones a été précédé de discussions sur le réseau, ses prérogatives, missions et objectifs etc.
Harouna Fall, intervenant alors qu’il n’était pas encore désigné, président du Réseau International des journalistes Soninképhones avait mis en relief, la force du réseautage pour relever les défis de la formation, du professionnalisme et la promotion de la langue et culture Soninké.
Idy SOUMARE a demandé que la compétence et le dévouement soient les premiers critères de choix des membres du Bureau devant présider aux destinées du Réseau International des journalistes Soninképhones, mettant en garde les confrères contre la course aux postes.
M. Ibrahima CAMARA dit Siabou un ancien de E-media invest intervenant avec brillance et pertinence a rappelé que le Réseau International des journalistes Soninkophones doit être une tribune de vulgarisation et de promotion de notre culture pour que le Soninké soit présenté tel qu’il est, et tel qu’il entend être non tel qu’on voudrait qu’il soit.
M. CAMARA Seydi Moussa a dit pour sa part, dans une formule pleine d’élégance journalistique, en substance : quand tu ne contrôles pas ton information, tu subis l’information.
D’un geste de la main pour exprimer le pragmatisme qu’on lui reconnaît, celui qui se présente comme journaliste militant a noté l’urgence de créer un média Soninké dans l’un des pays de l’espace FISO.
Khalilou DIAGANA, rédacteur en chef du journal Horizon s’est interrogé sur la dénomination du Réseau, le choix du sigle ; et a souhaité que
Bureau soit représentatif des différentes nationalités, en qu’il prenne en compte la dimension genre.
Kissima DIAGANA, une autre image du journaliste Soninké en Mauritanie, mais travaillant dans les rédactions francophones, connu pour son franc-parler a indiqué que le Réseau International des journalistes Soninkophones n’est pas une structure de communication du FISO. Et M. DIAGANA de préciser que le Réseau gardera toute son indépendance par rapport au FISO pour répondre aux fondamentaux de la profession journalistique : informer juste et vrai, avec en toile de fond les faits sont sacrés et les commentaires sont libres, gage du changement de perception de la communauté Soninké sur les professionnels des médias.
Plusieurs postes sont à pourvoir au sein du Bureau dans les prochains jours, semaines et mois pour répondre aux préoccupations de certains intervenants .
“Cependant, cette structure restreinte est chargée, entre autres de créer des groupes de travail WhatsApp, des commissions techniques pour élaborer le statut et règlements intérieurs du réseau. Des documents qui seront soumis à l’assemblée générale pour validation ” conclut le Secrétaire général adjoint du réseau Seyré SIDIBE.