Le chef d’état-major des armées du Niger, le général Abdou Sidikou Issa, a annoncé jeudi qu’il “souscrivait à la déclaration” des militaires putschistes, qui avait été lu la veille à la télévision nationale. Cette déclaration mettait « fin au régime » du président Mohamed Bazoum, qui avait été séquestré par des membres de la garde présidentielle.
Dans un communiqué officiel, le commandement militaire des Forces armées nigériennes (FAN) a pris la décision de soutenir la déclaration des Forces de défense et de sécurité, dans le but d’ “éviter une confrontation meurtrière entre les différentes forces”.
Les putschistes ont revendiqué la prise de pouvoir dans leur déclaration télévisée et ont suspendu la Constitution, dissous les institutions et activé un couvre-feu jusqu’à nouvel ordre.
Le Niger, pays partenaire privilégié de la France dans la région du Sahel, fait face à des défis sécuritaires importants, avec une présence active de groupes terroristes dans certaines parties du territoire. Ce coup d’État risque de créer une instabilité supplémentaire dans un pays déjà confronté à de nombreux défis internes et externes.
La situation évolue rapidement, et la communauté internationale suit de près les développements au Niger. Les appels à la désescalade et à un dialogue pacifique se multiplient dans l’espoir de trouver une solution viable pour l’avenir du pays et de son peuple.