Les soninkés du Sénégal sous la houlette de Wagadu jiida ont tenu une conférence de presse ce mercredi 15 février 2023 pour informer la communauté nationale et internationale de la célébration de la septième (7éme) édition du festival international Soninké (FISO) à Nouakchott du 22 au 26 Février sous le thème :”O n Sefe, O n Sefandi, O n maxa Sanku”, c’est-à-dire « L’on parle que l’on écrive, pour ne pas disparaître”.
À chaque deux (2) ans, la communauté soninké se donne rendez-vous dans une capitale ouest-africaine pour célébrer son festival.
Après la sixième édition en Gambie en 2020, la Mauritanie prend le la main pour cette septième édition qui normalement devrait avoir lieu en 2022 mais finalement reporté en 2023 à cause de la pandémie à COVID 19.
L’objectif de ce festival d’après Idrissa Diabira, Président de Wagadu jiida est de permettre aux soninkés de se rappeler de leur histoire, leurs liens avec leurs sœurs et frères par le monde et dans la sous région en particulier. Car, dit-il :” chaque année des langues disparaissent, chaque année des histoires se perdent. Et les langues lorsqu’elles disparaissent, ce sont des imaginaires et des histoires qui disparaissent avec elles” confesse-t-il
À en croire le Directeur général de l’Adepme, cette activité fera en sorte que les langues puissent vivre et s’épanouir dans leur diversité, histoire de pouvoir faire la jonction entre les langues, les unes aux autres.
Dans son argumentaire, il poursuit en ajoutant que « l’enjeu du festival est de revivifier voire revitaliser les langues et au demeurant revivifier l’histoire et relier les peuples et les cultures ».
À noter que les pays qui vont prendre part à ce festival sont entre autres : la Mauritanie, le Mali, la France, les États-Unis, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, l’Égypte, l’Angola et le Japon.