Suite à sa réélection pour un second mandat à la tête de l’UMS, Ousmane Chimère Diouf a lancé un appel en faveur du respect de l’institution judiciaire.
Lors de la cérémonie d’ouverture du congrès de l’UMS qui s’est tenu ce week-end, il a déclaré : “La magistrature ne peut être la cible permanente de justiciables à qui des faits sont reprochés.”
Avec 2151 voix, il a été reconduit en tant que président de l’UMS, obtenant ainsi la victoire sur son concurrent, Serigne Modou Diakhaté, qui a obtenu 51 voix. Dans son discours, le nouveau président a souligné l’importance du respect de l’institution judiciaire.
Il a rappelé que dans une République, chaque citoyen doit s’abstenir de tout acte contraire aux intérêts de la communauté, respecter les institutions, la liberté des autres et les lois.
Il a également souligné que l’État a pour devoir de veiller à l’exécution des lois, au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, et qu’il doit protéger ses administrés en établissant des limites pour que la liberté de chacun ne limite pas celle des autres.
Selon lui, la justice doit faire respecter les règles de la vie en société et sanctionner les actes et comportements interdits par la loi. Pour accomplir cette mission, elle doit être juste et équitable.