Guy Marius Sagna a évoqué une sorte de deux mesures de poids entre le traitement judiciaire des affaires Pape Ndiaye et Papis Diaw. En effet, selon le Député si Papis Diaw a pu bénéficier d’une liberté provisoire c’est parce qu’il appartient à un groupe de presse (GFM) pro pouvoir. Une forme de traitement judiciaire inéquitable entre les deux affaires. Des comparaisons dangereuses selon la CAP(Coordination des Associations de Presse). Qu’elle ne peut pas tolérer en raison des conséquences négatives qu’elles peuvent entraîner.
La CAP a condamné cette sortie en déclarant : “Monsieur Guy Marius Sagna a fait des amalgames que nous ne pouvons pas tolérer, d’autant plus que le groupe de presse privé que vous ciblez a déjà été victime d’attaques violentes de la part de militants politiques, et que des équipes de ce même groupe ont été violentées lors de la couverture de manifestations politiques organisées par l’opposition ou la société civile.”
-Une attaque personnel contre GFM
Nous ne comprenons pas votre attaque contre le groupe de presse GFM. Surtout lorsque vous vous battez pour la liberté de la presse. Comment pouvez-vous comparer une affaire personnelle impliquant un employé d’un groupe de presse à une affaire présumée de délit de presse? Comment les activités privées d’une personne, même si elle est journaliste, peuvent-elles être imputées au groupe de presse qui l’emploie ? Était-ce le journaliste que vous avez cité en mission pour le groupe GFM pour que vous puissiez faire le parallèle avec l’affaire Pape Ndiaye de Walfadjiri ?
Nous considérons donc que faire un parallèle entre des journalistes appartenant à différents groupes de presse. Et en tirer la conclusion que travailler pour l’un offre une protection juridique. Tandis que travailler pour l’autre exposé à une insécurité juridique. Des déclarations qui ne servent pas notre lutte qui vise à garantir que le Sénégal continue de disposer de journalistes libres et indépendants qui ne prennent parti pour aucun camp politique. Nous avons besoin d’unité autour de nos valeurs communes et non de facteurs erronés de division.