Ce Mardi 25 Juillet à Dakar, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, a exprimé sa satisfaction envers la qualité de la Stratégie nationale des données du Sénégal. Il a également souligné l’importance pour les utilisateurs de veiller à la sécurité et à l’intégrité des données lors de leur utilisation.
Lors de la cérémonie de restitution de la Stratégie nationale des données, le ministre a déclaré : “Cette stratégie s’appuie sur des principes fondamentaux tels que la protection de la vie privée, la transparence et l’équité. Nous nous engageons donc à utiliser intelligemment les données tout en préservant leur sécurité et leur intégrité.”
La stratégie prend en compte divers aspects tels que le cadre réglementaire, les infrastructures de collecte de données, notamment les data centers, ainsi que la conservation et l’exploitation des données, comme l’a précisé M. Thiam.
Le processus d’élaboration de la Stratégie nationale des données du Sénégal avait débuté en mars de cette année et aboutit désormais à un document qui prend en considération les enjeux de protection des données et de leur utilisation éthique et sécurisée.
“Nous abordons la question des données sous deux angles. D’abord sous l’angle de la valorisation, celui de la souveraineté ensuite. Aujourd’hui, a-t-il précisé, nous en sommes à l’étape de la validation technique. Dans les prochains jours, le document sera présenté au chef de l’État en Conseil des ministres”. a souligné Moussa Bocar Thiam.
La délégation de l’Union européenne au Sénégal aide le Sénégal à élaborer cette stratégie.
‘’La numérisation est l’un des [domaines] du partenariat de l’Union européenne avec les pays africains […] Les données sont une source vitale pour les gouvernements, elles aident à une prise de décision éclairée’’, a précisé Harmonie Koutsivitis, cheffe du service chargé de la politique et de l’information à la délégation de l’UE au Sénégal.
‘’La société numérique que nous voulons promouvoir tend à la convergence entre les marchés numériques de l’Afrique et de l’Europe’’, a-t-elle ajouté.
