PASTEF est devenu la nouvelle attraction dans le landerneau politique. Tout le monde veut devenir l’ami de Sonko. Cette soudaine attention n’est pas sans intérêt. Ce parti est devenu incontournable pour tous les leaders qui veulent aller au sommet. Pastef est la vache laitière qui nourrit toute la classe politique. Mais aussi toute la société civile. Et les avocats en quête de renouveau.
Sonko est au crépuscule de sa carrière politique. Le règne du PROS a atteint son déclin. Malgré tout, Pastef fait toujours rêver. Tous les leaders de l’opposition cherchent un moyen de se rapprocher de Sonko. Et s’ils courent tous vers lui, c’est pour un but bien précis. Se rapprocher du patriote en chef peut ouvrir bien des portes. Tous les opposants veulent profiter de l’aura de Sonko. Le maire de Ziguinchor a réussi à dompter la jeunesse. Raison pour laquelle, tous les zéros de l’opposition se rapprochent de lui. Ils veulent tous avoir les bonnes grâces des jeunes.
D’ailleurs c’est la raison pour laquelle, au sein de Yewwi on a fait de Sonko le «dieu suprême». On lui voue une loyauté sans faille. C’est grâce à Sonko que des leaders comme Dethie Fall ont jailli de l’ombre. L’ancien Rewmiste ne pèse pas grand chose sur l’échiquier politique. Mais à force de côtoyer le leader de Pastef, il s’est poussé des ailes. Il se voit déjà comme le remplaçant du maire de Ziguinchor.
Ces politiques ne sont pas les seuls qui exploitent Sonko. La société civile sénégalaise est exclusivement à la solde de Sonko. Les personnes qui l’incarnent le défendent bec et ongle contre le pouvoir. Mais quand Sonko mène le pays vers le chaos, elles font mine de regarder ailleurs. Sonko n’est pour cette société civile à l’agonie qu’une rampe de lancement.
Même le petit Juan Branco a remarqué la naïveté du leader de Pastef et des personnes qui l’entourent. Ce raté de la société française veut sa part du gâteau. Pour se faire un nom, il est en train de faire rêver les patriotes. Comme au temps de l’esclavage, il tient les membres de Pastef par le bout du nez. Branco les fait miroiter avec une imaginaire poursuite à la CPI contre le gouvernement. Et Pastef y croît bêtement.
Ce parti et tous les membres qui la composent sont devenus la risée du monde juridique. Traîner un président à la CPI n’est pas donné à un petit avocat de Paris. Cette Cour a d’autres dossiers plus intéressants que les délires d’un titi parisien qui profite d’un leader immature. Et cela, tous les esprits saints au sein de l’opposition le savent. Mais l’entourage de Sonko préfère le laisser se casser la tête avant de lui faire voir la réalité. Car tout le monde veut profiter de la chute de Sonko.