Selon Cheikh Yérim Seck, la Sonkolite est étrangère à la culture du grand commis de Hadjibou Soumaré façonné dans le culte du secret. S’il est inadapté au pedigree de cet ancien Premier ministre, le déballage est toute une civilisation à Pastef, un virus qui a contaminé l’homo pastefensis global. Lequel invente à propos de son adversaire ce qui n’existe pas. Le tout étant de le discréditer, quelle qu’en soit la méthode.
La Sonkolite ravage le champ politique parce que le pouvoir applique une mauvaise thérapie à cette maladie. Un diagnostic serré du patient Hadjibou Soumaré permet de soupçonner chez lui des indices d’un dangereux variant de la Sonkolite: l’accusation sans preuve. Cette pathologie aiguë du déballage tous azimuts au service d’objectifs politiques de l’opposition. Un coup de sang inattendu de la part d’un homme qui fut élevé à la dignité de Premier ministre de la République du Sénégal.
Son devancier, Ousmane est le parfait sujet d’illustration de ce virus. Passant du statut d’anonyme inspecteur des impôts et domaines à celui d’opposant N°1 à force de conférences de presse dans lesquelles il fait des accusations sans preuve. Il parle de dossiers dans lesquels il était lui-même impliqué, telle cette fameuse affaire des 94 milliards dans laquelle il était partie prenante en tant que démarcheur en faveur de son cabinet fiscal. De même que dans l’affaire Prodac l’opposant à Mame Mbaye Niang. Sonko avait fait de grave accusation contre ce dernier à base d’une lecture sur internet.
Étant une personnalité respectable, Hadjibou Soumaré devait à tout prix éviter de tomber dans ce travers de la maladie.
[…] trois prochains mois, mettant ainsi fin à l’un des plus vieux conflits en Afrique, la coalition Yewwi Askan Wi regardent ailleurs. Ils annoncent une série de manifestations pour semer le trouble à travers […]