Dans une contribution datée du 20 février, je vous annonçais le début de la fin de Pastef. Cela se confirme parce que apparemment Pastef ne rêve plus que d’une intervention de l’armée pour arrêter la chute dans les poubelles de l’histoire d’où le post de Adama Gaye mais aussi une grossière manipulation par vidéo des propos de Pr Abdoulaye Bathily sur le rôle de l’armée dans les évènements de 1968.
-Pastef désespérer
Comparer les manifs de Pastef dans les jours qui viennent aux évènements de 1968 pour encourager une intervention de l’armée ne relève pas de l’irresponsabilité mais du désespoir. Pastef n’a jamais été aussi faible. PASTEF a perdu la guerre parce que le rapport de force sécuritaire ne lui a jamais été aussi défavorable en plus d’avoir perdu la bataille de l’opinion à force de manipulation mais surtout d’excès en tout genre qui ont transformé Macky Sall en rempart rassurant aussi bien pour les marabouts que pour les populations.
-Le début de la fin
La sortie de Ngagne Toure avouant que le VRAI PROJET est un projet salafiste déconnectant toutes les confréries du Projet car ayant compris qu’elles sont la cible ultime n’a fait qu’accélérer le début de la fin. Les appels quotidiens à l’insurrection de Pastef ne sont suivis d’aucun effet alors qu’en mars 2021, le parti n’avait pas eu besoin de tant d’efforts. Entre temps les masques sont tombés et la PROJET a été réduit à un bouclier pour défendre un individu qui veut brûler le pays pour ne pas faire face à ses responsabilités personnelles comme son ami Adama Gaye qui ne joue au héros que caché à l’étranger.
-Sonko comme Hitler, en bon gourou
Mais pour Adama Gaye, par respect et en hommage pour ce qu’il a été, gardons-nous par pitié et par décence commenter ce qu’il est devenu : « un clochard du net ». Si Pastef compte sur notre Grande Armée pour empêcher sa descente aux enfers, cela montre la profondeur du désespoir. Mais quand on se noie, on s’agrippe à tout. L’heure du plan B a sonné. Mais Sonko comme Hitler, en bon gourou, va vouloir de façon égoïste amener le Parti et le pays dans sa chute. Pour le pays, c’est impossible. Pour le parti, ça dépend du courage des membres qui devront trancher le débat entre la survie d’un homme face à ses turpitudes personnelles et celle du Projet.