L’homme qui se prend pour le Sankara « new » génération, a vu sa vie intime et son corps « sain » exposés au grand jour dans un tribunal. Ousmane Sonko a été dépeint par sa victime, Adji Sarr, comme un prédateur sexuel qui écume les salons exotiques et ses très jeunes masseuses. Son absence prouve-t-il sa culpabilité ? Blessé dans son amour propre, il décide de marcher sur le Palais…
Ousmane Sonko tel un pétard mouillé, a choisi la fuite en avant, en refusant de déférer à la convocation du tribunal à la date du procès prévue le 23 mai. Malgré tout, le procès s’est tenu. Comme toujours, ses avocats ont tenté le tout pour obtenir un renvoi du procès. Ils ont même invoqué qu’il fallait donner à certains d’entre eux le temps de s’imprégner du dossier. Le sempiternel prétexte pour faire échapper toujours à leur client ce qui pourrait être une pénible confrontation pour lui face à Adji Sarr devant le tribunal.
Ousmane Sonko a juré que toutes les accusations portées contre lui, sont fausses, et qu’il s’agit d’un complot étatique visant à l’éliminer politiquement. Adji Sarr maintient ses accusations. Pourtant, c’est le leader de Pastef qui avait martelé qu’il était prêt à déférer à toute convocation de la justice afin que toute la lumière soit faite.
Ousmane Sonko en se débinant face à la justice, montre qu’il manque de sérénité dans cette affaire. Pendant que lui se débine, Adji Sarr s’est présentée à la barre du tribunal pour raconter dans les moindres détails, les séances de massage de Sonko. Aïe ! Elle n’a pas raté le leader du Pastef. Elle a tout raconté : la nudité de Sonko « mou sell mi », les signes particuliers de son corps et même ses prouesses sexuelles.
Et ce sont ses séquences détaillées des fantasmes sexuels de Sonko qui l’ont poussé à défier directement l’État. Il veut marcher sur le Palais : « Soit, il recule de ses manigances, soit, on le déloge du palais. J’appelle toute la jeunesse qui croit en notre projet de tour laisser pour faire face à Macky Sall et en finir avec lui et son régime. Je vous le dis ici, “Macky Sall va reculer ou nous allons le déloger ».
Cette sortie de Sonko à Ziguinchor sonne comme une déclaration de guerre…