Le maire des Parcelles Assainies, Djamil Sané, a été mis en détention préventive par le juge du deuxième cabinet pour des accusations liées à des activités présumées de nature terroriste.
Selon le journal Libération, qui a rapporté cette information, il est confronté à des chefs d’accusation tels que l’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, ainsi que des actes visant à perturber l’ordre public et à dissimuler des criminels. . On prétend qu’il aurait joué un rôle dans la fuite de Me Juan Branco.
C’est la deuxième fois que le maire des Parcelles Assainies est placé en détention provisoire. Cette décision intervient alors qu’il était déjà détenu, ayant été arrêté précédemment pour son implication présumée dans les manifestations qui ont suivi l’arrestation de Ousmane Sonko.
Dans ce contexte, il est inculpé pour des accusations graves telles que l’association de malfaiteurs en lien avec des activités terroristes, sa participation à des mouvements insurrectionnels, ainsi que des actes susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique et de causer d’importants troubles politiques. . On l’accuse également d’avoir directement incité à la formation de groupes armés.
Selon Libération, deux autres individus ont également été placés en détention préventive en relation avec l’affaire Juan Branco. Il s’agit de Ndiogou Lô, un proche du maire de Sangalkam, ainsi que du lutteur surnommé « Usine Doolé ».
Mamadou Diop, un contrôleur des Impôts et Domaines poursuivi pour des chefs d’accusation similaires, a été inculpé mais a été soumis à une liberté provisoire.