L’amende de 138 milliards de francs CFA infligée à Karim Wade en 2015, assortie d’une peine de six ans de prison ferme, ne semble pas être un obstacle à sa candidature à l’élection présidentielle de février 2024. donnée par le directeur de la formation et de la communication de la Direction générale des élections (DGE), Birame Sène, comme rapporté par Les Échos.
Soulignant d’abord la distinction entre le quitus fiscal, requis des candidats potentiels, et l’obligation pour ces derniers de régler toute amende éventuelle pour rester éligibles, Sène précise que le paiement de l’amende est considéré comme une peine, tout comme l ‘ emprisonnement.
Le responsable de la DGE fait ensuite référence à l’article L28 du code électoral, qui énonce que, pour les personnes bénéficiant d’une grâce, leur inscription sur les listes électorales ne peut se faire qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement en cas d’emprisonnement, ou trois ans après la date de grâce en cas de condamnation à une amende.
Karim Wade ayant bénéficié d’une grâce en 2016, l’amendement de 138 milliards de francs CFA ne devrait pas affecter sa participation au contrôle prévu pour le 25 février prochain.