La bataille juridique de Barthélemy Diaz n’est pas encore terminée. Une affaire de meurtre qui dure depuis 11 ans et dans laquelle l’actuel maire de Dakar est cité, n’est pas entièrement élucidé. Le député-maire Barthelemy Diaz et ses conseillers ont décidé de faire appel devant la Cour suprême suite à la décision de la Cour d’appel qui avait confirmé une peine de deux ans dont six mois en sursis.
Selon des sources du journal Les Echos, le dossier est bien arrivé devant la Cour suprême. L’affaire est en cours et sera bientôt programmée, a indiqué la même source. Le journal parie qu’«il va y avoir des frissons dans le camp du maire de Dakar. Et pour cause, si la Cour suprême confirme le jugement en première instance, maintenu en appel, Barthélémy Dias «risque de voir son fauteuil (d’édile de la capitale) vaciller ; une délégation spéciale (pouvant) être (installée) pour la gestion de la mairie».
En effet, l’article 51 du Règlement de l’Assemblée nationale, inspiré du dernier alinéa de l’article 61 de la Constitution, dispose : «le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale sur demande du Ministre de la Justice». Le leader politique socialiste encourait 10 ans de prison lors de son premier procès. C’est ce que le parquet avait retenu contre lui. Mais, le juge l’avait finalement condamné à six mois de prison.
Pour rappel, en fait, Barthelemy Diaz et ses coaccusés seraient poursuivis pour coups mortels, rassemblement illégal, possession d’armes sans autorisation administrative, coups et blessures volontaires et menaces de mort. Les faits remontent en décembre 2011.