L’interview accordée par le président Macky Sall à quatre médias sénégalais, dont Seneweb, a révélé plusieurs aspects importants. Cependant, concernant la date des élections présidentielles février tant attendue, le Chef de l’État a rapporté la signature du décret convoquant le collège électoral pour engager une concertation avec les acteurs politiques, notamment les différents candidats, le lundi 26.
Malgré cela, le président Sall n’a pas abordé la question de ses actions en cas de refus des acteurs politiques de participer à ce dialogue. Bien qu’il ait souligné que, selon sa connaissance, tous les candidats étaient favorables au dialogue, des déclarations publiques de plusieurs candidats ont indiqué le contraire.
Certains estiment que le dialogue n’est pas nécessaire, arguant que le départ imminent du Chef de l’État le rend superflu, et d’autres craignent des stratagèmes potentiels.
“Il me semble que les candidats ont exprimé leur volonté de participer au dialogue. Il y a également les partis politiques (…) A ma connaissance, tous les candidats ont accepté de dialoguer. Il n’y a pas de candidat qui refuse de dialoguer” , a déclaré le chef de l’Etat.
En cas d’échec de ce dialogue promu par le Président de la République, l’incertitude persiste quant à la marche à suivre. La question se pose de savoir si le Chef de l’État consultera malgré tous ceux qui accepteront de participer pour fixer une nouvelle date, ou s’il déléguera cette tâche à son intérimaire. La déclaration du jeudi dernier a suscité davantage d’interrogations que de réponses quant au déroulement futur du processus électoral au Sénégal.