Je comprends mieux maintenant la situation. Il semble y avoir eu une divergence entre le Conseil constitutionnel et le président Macky Sall concernant la date de l’élection présidentielle. Initialement, le Conseil constitutionnel avait proposé le 31 mars comme date, tandis que le président préférait le 24 mars. Cette différence de choix a suscité des interrogations de la part de l’opinion publique.
Le Conseil constitutionnel a ensuite confirmé sa décision en maintenant le 31 mars comme date du scrutin, en réponse aux requêtes des candidats à la présidentielle. Cependant, le 7 mars au soir, le président a annoncé sa décision de fixer l’élection au 24 mars, apparemment en ignorant la recommandation la plus récente du Conseil constitutionnel. Cela a soulevé des questions sur le moment où le président a été informé de la deuxième décision du Conseil et s’il a délibérément choisi de ne pas en tenir compte.
Le président Sall a justifié son choix en évoquant la coïncidence entre le 31 mars et la célébration de Pâques. Après avoir reçu des assurances sur la bonne organisation du scrutin, il a donné des instructions à son cabinet pour préparer les décrets nécessaires pour la fixation de la date de l’élection et la convocation du corps électoral. Il a également consulté des conseillers proches, dont des juristes renommés, pour prendre sa décision finale.
Finalement, malgré les controverses et les divergences initiales, il semble que l’élection présidentielle se déroulera le 24 mars, conformément à la décision prise par le président Macky Sall.