Suite à la plaidoirie du Procureur, dans laquelle il recommandait au juge de déclarer les recours du PDS irrecevables, le verdict a été rendu. La Cour suprême a finalement décidé de suivre les recommandations du Procureur en déclarant irrecevables les requêtes du PDS et d’autres candidats qui prétendent avoir été spoliés.
Il convient de rappeler que dans leur requête, Karim Wade et ses associés contestent les décrets suivants : le décret 2024-690 du 6 mars 2024 fixant la date de la prochaine élection présidentielle, le décret 2024-691 du 6 mars 2024 convoquant le corps électoral, et le décret 2024-704 du 7 mars 2024 fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars.
Ils estiment que ces décrets, “méritent d’être annulés car ils violent l’article LO 137 du code électoral, qui stipule que les électeurs doivent être convoqués par décret publié au moins quatre-vingts jours avant le premier tour du scrutin”. Selon eux, ces décrets violent également l’article LO 129 du même code, qui prévoit que “la campagne en vue de l’élection du président de la République doit être ouverte vingt et un jours avant le premier jour du scrutin”.