Ousmane Sonko fait face à de nouvelles accusations qui pourraient le conduire en prison et compromettre ses chances de se présenter à l’élection présidentielle de 2024. Sonko, déjà menacé sur le plan de son éligibilité, un récemment appelé à une campagne de “désobéissance civile” et a déclaré qu’il ne l’aurait plus fait avec la justice.
Cette déclaration intervient alors qu’une audience ouverte est prévue pour l’affaire connue sous le nom de “Sweet beauté” le mardi 16 mai. Le mardi 16 mai, Ousmane Sonko devra se présenter devant la justice le Tribunal de grande Instance de Dakar pour l’affaire “Sweet beauté”, dans laquelle il est accusé de viol et de menaces de mort par Adji Sarr. Selon le Code de la procédure pénale, Sonko peut comparer librement s’il respecte les conditions de son contrôle judiciaire. Cependant, en cas de non-comparution sans motif légitime d’excuse, une ordonnance de prise de corps pourrait être exécutée, entraînant son arrestation.
Avec sa déclaration de “désobéissance civile” et son refus de coopérer avec la justice, Ousmane Sonko défie ouvertement le système judiciaire. Sa décision de se présenter ou non à l’audience du 16 mai pourrait avoir de graves conséquences sur son avenir politique et sur la stabilité du pays.