Les chefs d’accusation retenus contre eux incluent « haute trahison contre les institutions de l’État, détournements massifs des biens publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du Président de la République, corruption » ». actif, trafic de stupéfiants”.
Le 30 août, peu de temps après l’annonce contestée de la réélection d’Ali Bongo, les militaires, dirigés par le général Brice Oligui Nguema, ont pris le pouvoir, accusant le régime d’Ali Bongo de détournement massif de fonds publics. Le jour même du coup d’État, plusieurs membres du cabinet présidentiel, dont le fils d’Ali Bongo, ont été arrêtés, et des perquisitions à leurs domiciles ont révélé des sommes considérables d’argent liquide.
Ali Bongo, initialement placé en résidence surveillée, a retrouvé depuis sa liberté de mouvement et la possibilité de voyager à l’étranger. Le général Oligui, désigné Président de transition, a annoncé la création d’une commission d’enquête sur les marchés publics pour enquêter sur d’éventuelles fraudes.
Le Gabon, dirigé par la famille Bongo depuis 1967, est régulièrement concerné pour son niveau élevé de corruption, occupant la 136e place sur 180 pays en termes de perception de la corruption selon Transparency International (2022).