Ousmane Sonko, actuellement emprisonné et affaibli par la maladie, voit son parti, l’ex- Pastef, dissous. Cette situation pousse les membres du parti à considérer sérieusement la possibilité de présenter un autre candidat que leur chef emblématique à l’élection présidentielle de 2024. Les analystes politiques, interpellés sur cette question, estiment que cette démarche est raisonnable et qu’elle offre de réelles chances de succès.
Assane Samb, un analyste politique de RFM, soutient que malgré la présence et le soutien des partisans ainsi que l’esprit du parti, il est responsable de capitaliser ces éléments pour le bénéfice d’un autre candidat. Moussa Diaw, un autre analyste politique, affirme que si Ousmane Sonko parvient à mobiliser ses partisans et à leur donner des directives pour soutenir le nouveau candidat, les chances de succès sont réelles. Il souligne également l’importance de l’opinion publique et du dispositif électoral solide qui représente le parti.
Il est à noter que plusieurs noms sont évoqués comme potentiels successeurs à Ousmane Sonko, et des informations commencent à filtrer à ce sujet. Dans le parti Yewwi Askan Wi, certains dirigeants tentent également de séduire l’électorat de l’ex- Pastef en proposant des alternatives.
La perspective de présenter un candidat autre que Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2024 est considérée comme une démarche responsable et viable par les analystes politiques. Les chances de succès reposent sur la capacité du nouveau candidat à mobiliser les partisans et à capitaliser sur l’héritage politique et électoral du parti.