Le procès de l’affaire Sweet Beauty est prévu devant la chambre criminelle le 16 mai, avec Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye dans le box des accusés. Ousmane Sonko est accusé par la masseuse Adji Sarr de viols répétés et menaces de mort, tandis que Ndèye Khady Ndiaye, l’ancienne patronne d’Adji Sarr, est poursuivie pour incitation à la débauche, publication d’images contraires aux bonnes mœurs et complicité de viol.
Les deux accusés sont actuellement sous contrôle judiciaire, ce qui leur permet de comparaître en liberté. Cependant, selon des spécialistes, ils pourraient être placés en détention avant le procès. En effet, un accusé sous contrôle judiciaire doit se présenter au greffe au plus tard la veille de l’audience afin de garantir sa représentation en justice et d’être interrogé par le président de la chambre criminelle. Si l’accusé refuse de se présenter sans motif légitime après avoir reçu une citation à comparaître, une ordonnance de prise de corps pourrait être émise pour assurer sa comparution.
Un magistrat souligne que l’ordonnance de prise de corps pourrait même être exécutée d’office lors de la comparution de l’accusé au greffe. Selon cette source, c’est à la discrétion du juge de décider si la comparution en détention est nécessaire. Ousmane Sonko devrait se présenter au greffe 48 ou 24 heures avant l’audience pour garantir sa représentation en justice. Si le juge estime que la comparution en détention est justifiée, il peut délivrer une ordonnance de prise de corps.
D’après les informations, Ousmane Sonko devra se présenter devant la chambre criminelle, que ce soit de son plein gré ou sous contrainte, pour répondre aux accusations portées par Adji Sarr.