La déclaration de M. Serigne Diop, Professeur des universités et ancien ministre de la Justice, ainsi que celle du juge à la cour africaine des droits de l’homme, Alioune Sall, et de 141 universitaires et personnalités réclamant la libération d’Ousmane Sonko , la libération des détenus et l’abrogation du décret de dissolution de Pastef, a provoqué une réaction de la part du secrétaire général du parti Justice et Développement, Cheikh Ibrahima Diallo.
Le secrétaire général de la coalition Benno Bokk Yakaar fait remarquer que les signataires soulignent que les motifs de l’interpellation d’Ousmane Sonko ont évolué, commençant par un “vol de téléphone portable” puis un “appel à l’insurrection”. Il ces renvoient aux nombreuses déclarations médiatiques dans lesquelles Sonko a constamment appelé les jeunes à vandaliser les édifices publics et à défier les forces de défense et de sécurité.
Il souligne également que les signataires appellent maintenant à la clémence du président Macky Sall, reconnaissant ainsi la faiblesse de Sonko face à l’autorité de l’État. Selon le secrétaire général, cela implique une reconnaissance de l’existence d’une force qui est au-dessus de tous les citoyens, garante de l’ordre public et du respect des institutions, notamment judiciaires, qui ont subi les critiques et les menaces. . d’un justiciable aspirant à diriger le pays.
Le guide religieux a conclu en interrogeant les 141 intellectuels signataires : “Si le chaos prédit par le leader de Pastef avait eu lieu au Sénégal, à quelles institutions de la république nous serions-nous tournés aujourd’hui ?” Il estime que c’est la main de Dieu, la volonté divine, qui a préservé le Sénégal de la violence et de la déstabilisation politique. Selon lui, il est temps de consolider les acquis pour un avenir radieux et un État de droit au-dessus de tous.