Le leader du parti Pastef dissous, Ousmane Sonko, a annoncé mardi la reprise de sa grève de la faim. Il a évoqué plusieurs raisons, notamment son soutien aux femmes détenues pour des raisons politiques qui ont également entamé une grève de la faim. Cependant, certains, comme le journaliste Madiambal Diagne, remettent en question la sincérité de cette décision, suggérant qu’elle pourrait être liée à sa présence à l’hôpital.
La détention d’Ousmane Sonko est le principal point de discorde. Il la qualifie d’arbitraire et électoraliste et exige la fin de sa propre détention, ainsi que celle de nombreuses autres personnes qu’il considère comme des patriotes.
À trois mois des élections présidentielles, Ousmane Sonko reste aux prises avec des problèmes judiciaires. Bien qu’un tribunal de Ziguinchor ait rendu un verdict favorable lui permettant de retirer ses fiches de parrainage, l’État a fait appel en cassation à la Cour Suprême pour contester la décision du juge Sabassy Faye.
La décision de Sonko de reprendre sa grève de la faim suscite des débats et des spéculations quant à ses motivations. je