Le Président Macky Sall a participé à la cérémonie d’ouverture du Sommet africain pour le climat à Nairobi, au Kenya, où il a abordé l’importance du Train Express Régional (TER) et du Bus Rapide Transit (BRT) dans la transition énergétique du Sénégal. Il a souligné que le TER est opérationnel depuis plus de deux ans, tandis que les essais du BRT sont en cours en vue d’une mise en service dans quelques mois.
Le Chef de l’État a également mis en avant les efforts du Sénégal en matière de politique climatique. Il a mentionné un programme de reboisement visant à restaurer 500 000 hectares de forêts classées et à planter 500 000 hectares de nouvelles forêts pour lutter contre la désertification, la dégradation des sols, et pour soutenir des activités agrosylvopastorales génératrices de revenus.
Sur le front de l’énergie, le Président Sall a déclaré que les énergies renouvelables représentent actuellement 31% de la capacité électrique installée au Sénégal, avec une part importante d’énergie solaire. Il a noté la réalisation d’un projet d’électrification solaire de 1000 villages en partenariat avec le Fonds Vert Climat et la Banque ouest-africaine de Développement.
Le discours a également évoqué la stratégie “gas-to-power” du pays en relation avec l’exploitation prochaine de ressources gazières, considérant le gaz comme une énergie de transition.
La politique de transition énergétique du Sénégal vise également le transport en masse avec le TER, déjà opérationnel, et le BRT en phase de test pour une future mise en service.
Le Président a mentionné le Partenariat pour une Transition Energétique Juste (JETP), signé avec des pays partenaires en juin, et un plan d’investissement visant à atteindre 40% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030, mobilisant 2,5 milliards d’euros sur 2 à 3 ans.
Il a souligné que les pays africains financent en grande partie leurs projets verts par le biais de la dette, alors que le financement de l’adaptation au changement climatique devrait être soutenu par des dons conformément aux engagements de l’Accord de Paris.
En vue de la COP 28, le Président a appelé à la mobilisation de ressources dédiées aux financements verts, exprimant son soutien à l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique initiée par la Banque africaine de développement, l’Union Africaine et Africa 50.
Il a conclu en insistant sur l’importance de l’action climatique conjointe de tous les pays, développés et en développement, pour sauver la planète.