Amadou Kane Diallo, âgé de 44 ans et PDG de deux sociétés basées en Californie, Virtual Advisors Llc et Liquide Inc, fait face à des accusations graves. Le FBI l’accuse de 19 chefs de fraude électronique et de deux chefs de blanchiment d’argent. Si reconnu coupable, il risque une peine maximale de 20 ans de prison pour chaque accusation liée à la fraude électronique et 10 ans pour les chefs de blanchiment d’argent.
Selon les informations de Libération, Diallo aurait approché au moins 11 personnes pour solliciter des investissements dans ses deux entreprises. Il leur aurait présenté de prétendues opportunités commerciales dans les domaines de la technologie, des soins de santé, de l’immobilier, de l’accession à la propriété et des services à la diaspora africaine, en particulier sénégalaise.
Pour attirer ses victimes, le mis en cause aurait fait croire qu’il avait levé des centaines de milliards de dollars pour une autre société d’investissement, ce qui s’est avéré être faux. Grâce à ces manœuvres, il aurait obtenu 1,8 million de dollars (plus d’1 milliard de F CFA) de la part de ses victimes.
Selon Libération, ce montant a servi à financer son train de vie extravagant, notamment en payant le loyer de sa maison et en organisant des événements somptueux où il a convié des représentants de gouvernements étrangers.
Dans le cadre de l’enquête, le FBI a saisi chez Diallo trois véhicules de luxe : une Ferrari SF90 Stradale, une Rolls-Royce Phantom et un Range Rover, en plus d’une bague Harry Winston et un compte de courtage contenant environ 500 000 actions. La situation met en évidence l’importance de lutter contre la fraude et le blanchiment d’argent pour protéger les investisseurs et la confiance dans le secteur des affaires.

