Quatre des neuf suspects impliqués dans l’enquête sur l’attaque du 1er août dernier, au cours de laquelle deux personnes ont perdu la vie, ont été placées sous mandat de dépôt. Pour Abdoulaye Diop, le chauffeur du véhicule incendié lors de l “Attaque, cette avancée dans l’enquête est une lueur d’espoir. Cependant, il vit toujours dans la crainte en raison de menaces de mort proférées contre lui et sa famille.
Abdoulaye Diop décrit la période post-attaque comme étant rempli de souvenirs terrifiants qui hantent ses pensées, l’empêchant de dormir paisiblement. Il explique que ces souvenirs lui font revivre constamment la scène traumatisante, même lorsqu’il ferme les yeux.
Pourtant, malgré cette détresse émotionnelle, le chauffeur déplore l’absence de soutien de la part des autorités. Il affirme ne pas avoir reçu d’aide financière ou de suivi psychologique pour faire face aux séquelles de l’attaque.
En ce qui concerne sa situation professionnelle, Abdoulaye Diop explique qu’il ne peut plus travailler en raison de sa blessure au pied qui n’est pas complètement guérie. Il a perdu son salaire mensuel de 120 000 F CFA ainsi que la prime de panier quotidien de 3 500 F CFA, ce qui a eu un impact significatif sur sa famille et les personnes qui dépendent de lui.
De plus, le chauffeur fait face à des menaces de mort émanant d’individus inconnus. Ces menaces sont accompagnées de tentatives de chant visant à le faire accuser les autorités de l’attaque du bus incendié. Les personnes derrière ces menaces prétendent savoir où il vit et l’ont averti qu’elles peuvent nuire à sa famille.
Face à ces menaces, Abdoulaye Diop a cherché de l’aide, en vain. Il a tenté de rencontrer le ministre de l’Intérieur à deux reprises, mais sans succès. Le chauffeur s’est également rendu au commissariat central de sa ville, mais il a été renvoyé vers le ministère de l’Intérieur. Cette situation le laisse perplexe et préoccupé pour la sécurité de sa famille, car il se considère comme une simple victime de l’attaque.