Ce mardi matin, le fils de Yaye Fatou Diagne et Ahmed Khalifa Niass a été déféré par la gendarmerie de Guinguinéo au parquet de Kaolack pour homicide involontaire. Cependant, il lui a été accordé une liberté provisoire, ce qui signifie qu’il comparaîtra libre lors de son procès prévu pour le 4 octobre prochain au tribunal de grande instance de Kaolack.
Cette décision du procureur de la République a poussé Ahmed Khalifa Niass, le père du jeune homme, à s’exprimer sur les circonstances de l’accident mortel. Selon lui, Nouridine Ndiaye, le conducteur du tracteur décédé lors de l’accident, n’était pas en règle.
Il affirme que le conducteur du tracteur n’avait ni permis de conduire, ni assurance, ni visite technique en règle, et que la machine qu’il remorquait ne disposait pas de feux de signalisation arrière. Il explique également que son fils, Bassirou Niass, a été empêché de voir le tracteur en raison de l’obstruction causée par un camion.
Ahmed Khalifa Niass conteste également l’idée que son fils ait pris la fuite après l’accident, affirmant qu’il s’est rendu personnellement à la gendarmerie le jour des faits. Il précise que Bassirou Niass avait été placé dans le véhicule des gendarmes après l’accident, et qu’ils avaient recommandé qu’il soit conduit à l’hôpital en raison de son état de santé.
Enfin, il souligne que son fils, âgé d’une vingtaine d’années, conduit depuis cinq ans et détient un permis de conduire depuis l’âge de 17 ans. Selon lui, Bassirou Niass est “une victime dans cette affaire.”